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27 mars 2007

Ca ne tient qu'à quoi?

Je reprends l’ordi aujourd’hui. Depuis un petit bout de temps je n’y avait pas touché. Il était la juste à côté du tas d’oreillers, à côté du lit, où personne ne marche, donc pas de risque. La petite couche de poussière qu’il y a dessus me laisse un peu songeuse. La dernière fois que je m’en suis servi c’était pour m’écrire un truc à moi-même, légèrement déprimant, et constructif que sur un très court terme… Le contexte était un peu étrange. C’était l’hiver, il ne faisait pas froid, il faisait juste gris, j’avais pas forcément le moral, j’écrivais beaucoup sur ma grand-mère puis je crois que ça s’est calmé ça, écrire sur ma grand-mère. Il m’a peut-être suffit de me retrouver dans une maison de retraite pour voir que finalement, elle n’avait pas eu une fin de vie si mauvaise que ça. Parce que forcément, on voudrait toujours que ça soit meilleur, mais c’est sans se rendre compte de ce que pourrait être le pire (je parle pas de la maison de retraite, non, juste de l’état de santé…).
Puis aujourd’hui, la maison sent bon le printemps. Le dehors aussi, d’ailleurs. Les gens aussi. Leurs sourires et leur bonne humeur aussi. Je me demandais en rentrant comment la maison pouvait changer d’odeur comme ça, en quelques jours. Je ne sais pas si c’est un phénomène vraiment réel, ou si c’est moi. Peut-être je vois le soleil, le ciel bleu, les arbres, les oiseaux et tout, et que du coup je crois que je dois un peu m’emballer, ça change pas mal mes perceptions. Oui ça doit être ça. Mais c’est quand même fou cette sensation, avoir l’impression de se retrouver quelques mois plus tôt, pendant les grandes chaleurs, maison fraîche, cerises et douches froides. Parce que c’est quand même pas trop au goût du jour…
Puis ce matin il y avait. Boire mon jus d’orange dans un grand verre très fin, écrit « Eristoff Vodka » dessus, ça m’a direct filé l’envie de vomir. Parce que la vodka, mauvais souvenir, mauvaise cuite, je ne développerai pas… Sortir du métro et voir la couette du clochard ( c’est celui qui est toujours là, super gentil, qui te souhaite une bonne année alors qu’on est déjà début mars, et qui te demande un peu de monnaie à chaque fois « mais même des centimes, hein, c’est pas grave ») complètement étalée par terre, ses affaires en vrac, plein de journaux autour, les cadavres de bouteilles, puis le chercher, lui d’abord, et son chien après, parce que ça te fait tout drôle de pas le voir et que regarder l’heure au clocher de l’église tout pointu sans lui avoir dit bonjour avant, t’as pas l’habitude de ça, et puis ça inquiète quand même, tout ce bordel avec toutes ses affaires… Puis finalement le revoir là en reprenant le métro, deux heures après, entouré de trois autres hommes, bouteilles à la main, tous à éclater de rire… Attendre le train à la gare et regarder les gens. Se moquer, un peu, juste un peu, des gens qui mettent des chaussures avec lesquelles ils ne savent pas marcher, ou alors donnent l’apparence que si, mais avec une allure très balai-dans-le-cul quand même… C’est surtout vrai pour les chaussures à talon. Les gens sont donc essentiellement de sexe féminin. Et, se rendre compte, en marchant vers chez moi que ce matin je n’avais fait que regarder autour de moi, écouter, senti, juste ça, sans me poser des tas de questions existentielles sur les gens que je croisais, et sans me repasser toutes ces questions qui durent depuis quelques jours.
La touche pause est enfoncée. L'après midi s'est passée au fond du lit, fenêtre de chambre ouverte, et se terminera par une bière sirotée en terrasse, bien entourée!