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12 février 2007

Revenir à l'essentiel

Pendant un mois, peut-être plus, avoir le cerveau en activité permanente. Il s’agissait la journée de se poser tout un tas de questions, de se rendre compte, vraiment, du monde dans lequel je suis, prendre en pleine face le fait que c’est mal parti, que comment les choses peuvent elles changer, j’en sais rien du tout, j’ai pas les éléments pour trouver ne serait qu’une toute petite réponse. La nuit m’amenait à des rêves tous aussi débiles les uns que les autres, mais tellement fatigants. Je trouvais ça difficile de me lever le matin, et de me dire, ah non, ça n’était qu’un rêve, elle n’est pas revenue, le manque n’est pas comblé, ne le sera jamais, mais qu’est-ce qui peut bien m’amener à rêver de cela, qu’est-ce que j’ai, là, tout au fond du crâne, que je ne veux/peux pas admettre, quel voile je dois ôter pour voir les choses en face ?
Et la journée commençait…
En fait, il n’aura pas fallu grand chose pour que la légèreté revienne, que je la perçoive, et que je me persuade qu’il faut que je la garde bien au chaud le plus longtemps possible parce que quand même ça fait un bien fou. Prévoir un début de week-end qu’on saura chargé en émotions et vite fatigant, et espérer que ça vaudra le coup.
Et cette jolie rencontre. Comme une après-midi hors du temps, loin de la ville, ses gens pressés, un effet qui de là où je suis devient vite pesant. Une dame fidèle à elle même. Comme de la magie là où je rentre. Il y a quelque chose de particulier dans cet environnement qui se fait très vite apprécier. Le stress de la banquière passé ça devient vite le thé, les chats, les gitanes aux filtres qui deviennent vite rouges, les gommes qui les suivent, les discussions qui filent et le temps qui passe, petits détails aujourd’hui bien ancrés. Et tout qui est tellement elle, du moins ce que j’avais capté un minimum.
C’est sourire aux lèvres, plein d’images en tête, un ce petit truc léger qui a pris la place de l’accumulation des questions trop pesantes, que je repars.
Métro. Vendredi soir. Jour des vacances. Bondé. Et cela m’amuse. Ces gens qui poussent, ceux qui râlent, ceux qui casque sur les oreilles ou journal en main n’ont pas l’air de se rendre compte de ce qui se passe tout autour, ceux qui réclament un pardon et ne semblent pas prêts à lâcher l’affaire tant qu’ils ne l’auront pas obtenus…
Une grosse heure après toutes ces bousculades et j’en passe, je laisse la gare de l’est de côté, la soirée s’annonce tout aussi cool que l’après midi, elle sera placée sous le signe de visites nocturnes de la ville, de musique, de souvenirs, de pâtes trop salées et re-salées, de discussions très très sérieuses suivies de fous rires tellement on en était fiers et impressionnés, de fatigue qui s’installe doucement mais sûrement. Et, enchaîner le lendemain, entendre deux secondes après avoir ouvert les yeux un « putain de bordel de merde je vais lui casser sa gueule à ce connard », de suite sourire, et quand même, se dire que la journée ne s’annonce pas si mal. Ce qui s’est vite confirmé, malgré la mort de mes Docs vieille de 4 ans, et un gros coup de fatigue vers la fin d’après midi, qui m’a porté le soir jusqu’à un concert sans que je ne puisse vraiment l’apprécier, tout en y étant bien, sensation étrange.
Donc là, j’en suis à profiter de cet état dans lequel je suis, l’impression d’avoir fait le vide, et ce désir de vouloir le garder, encore quelques heures, demain ça recommence, le stress, la pression tout autour, certaines personnes qui prennent un malin plaisir à en rajouter quatre caisses sans raison aucune. Mais bon là, même pas peur quoi!